Le Vendée Globe et les Radioamateurs : Des Alliés Précieux

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Le Vendée Globe 2024 : L’Histoire, les Défis et l’Essence d’une Course Légendaire

Le Vendée Globe 2024 est de retour, promettant des aventures inoubliables aux navigateurs comme aux passionnés de voile. Depuis sa création en 1989, cette course autour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance, est devenue une légende dans l’univers de la voile. Surnommée « l’Everest des mers », elle attire les meilleurs skippers du monde, prêts à affronter des conditions extrêmes et à repousser leurs limites. Cette édition 2024 continue la tradition d’excellence et de défis.

Historique du Vendée Globe : Aux Origines de l’Everest des Mers

La première édition du Vendée Globe a été imaginée par le navigateur Philippe Jeantot en 1989. Inspiré par ses participations à des courses autour du monde avec escales, il rêvait d’une compétition encore plus exigeante : un tour du monde sans escale ni assistance. Rapidement, le Vendée Globe est devenu un événement incontournable, attirant des skippers de tous horizons.

Aujourd’hui, les bateaux utilisés sont des monocoques IMOCA de 60 pieds, conçus pour résister aux océans les plus redoutables tout en offrant des performances de vitesse exceptionnelles. Depuis ses débuts, le Vendée Globe a permis à des navigateurs légendaires comme Michel Desjoyeaux, François Gabart, Armel Le Cléac’h, et Samantha Davies de s’illustrer et d’inscrire leurs noms dans l’histoire de la voile.

L’édition 2024 : Les Skippers et leurs Défis

L’édition 2024 réunit des skippers chevronnés et de nouveaux talents, chacun ayant son propre parcours et style de navigation. Parmi les favoris, on retrouve des figures emblématiques comme Charlie Dalin, vainqueur moral de l’édition 2020, ou Clarisse Crémer, qui avait battu le record féminin de la course en 2020. Chaque skipper incarne l’esprit du Vendée Globe, prêt à affronter les éléments, à surmonter les difficultés techniques et physiques, et à vivre une expérience intense de solitude en mer.

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Le Parcours et ses Dangers

Le Vendée Globe impose aux participants un parcours de plus de 21 600 milles nautiques (environ 40 000 km). Ils s’élancent des Sables-d’Olonne en Vendée, en direction du sud, pour franchir trois grands caps mythiques : le Cap de Bonne-Espérance, le Cap Leeuwin, et le Cap Horn. Ces lieux sont non seulement des passages symboliques, mais aussi des zones de grande turbulence, où les conditions météorologiques et océaniques peuvent devenir extrêmes.

Les skippers doivent être préparés à des vents violents, à des vagues gigantesques et à des températures glaciales dans les mers du Sud. Ils doivent également faire face à l’isolement et à la fatigue, la gestion de la nourriture et de l’eau, tout en restant concentrés sur la navigation. La moindre panne peut devenir critique : sans assistance extérieure, ils doivent se débrouiller seuls pour effectuer des réparations ou résoudre des incidents techniques, souvent dans des conditions très compliquées.

Pour suivre cette aventure unique et accéder aux classements en temps réel, rendez-vous sur le site officiel du Vendée Globe.


Le Rôle Historique de Saint-Lys Radio 

Saint-Lys Radio était une station de radio maritime française, située à Saint-Lys, près de Toulouse. Fondée en 1948 et exploitée jusqu’en 1998, elle assurait les communications en haute mer pour les navires et offrait des services cruciaux pour la sécurité maritime. Spécialisée dans les radiocommunications maritimes en ondes courtes (HF), elle pouvait échanger avec des navires à des milliers de kilomètres des côtes, leur fournissant des informations météorologiques, des nouvelles de leurs proches, et surtout une assistance en cas d’urgence.

Les Missions de Saint-Lys Radio

Saint-Lys Radio offrait plusieurs services essentiels :

  • Bulletins météorologiques maritimes : Elle diffusait des prévisions météo et des alertes pour les zones de navigation, ce qui était crucial pour aider les marins à anticiper et éviter les tempêtes.
  • Relais de messages privés : Les marins en mer pendant de longues périodes pouvaient rester en contact avec leurs familles par l’intermédiaire de la station.
  • Assistance en cas de détresse : En cas de problème ou de situation d’urgence, les navires pouvaient envoyer des appels de détresse captés par Saint-Lys Radio. L’équipe de la station, composée d’opérateurs spécialisés, contactait les services de secours et organisait des interventions.

Technologie et Fonctionnement

Les opérateurs de Saint-Lys Radio utilisaient des bandes de fréquences HF pour communiquer à longue distance. Grâce aux ondes courtes, les signaux pouvaient « rebondir » sur l’ionosphère, couvrant ainsi des zones océaniques très étendues, ce qui était essentiel dans des endroits reculés comme les océans Atlantique, Indien, et Pacifique.

Ils maîtrisaient la radiotélégraphie et le code Morse, ce qui permettait une communication fiable même lorsque la qualité des ondes était mauvaise. À l’époque, cette expertise était indispensable, car de nombreux bateaux étaient encore équipés de radios utilisant le Morse, un langage universel dans les communications maritimes.

Dans les premières années du Vendée Globe, les skippers ne bénéficiaient pas des systèmes modernes de communication par satellite. C’est là que Saint-Lys Radio est intervenu. Cette station de radio maritime française, située près de Toulouse et fondée en 1948, a joué un rôle essentiel pour la sécurité des marins engagés dans la course. Fonctionnant en ondes courtes (HF), Saint-Lys Radio relayait les messages des skippers, des bulletins météo, et assurait un lien entre les navigateurs et leurs proches. Cette station servait également de relais pour les appels de détresse, un rôle d’autant plus crucial à une époque où les navigateurs étaient souvent déconnectés du reste du monde.

Les opérateurs de Saint-Lys Radio étaient des experts de la radiotélégraphie maritime. En cas de problème, ils pouvaient transmettre des informations vitales aux navigateurs ou contacter les autorités maritimes pour organiser des secours. Aujourd’hui, la station a été remplacée par des technologies modernes, mais elle reste un symbole de sécurité et de soutien pour les marins des premières éditions.

La Fermeture et l’Héritage

Avec les progrès des technologies satellitaires dans les années 1990, les communications en mer ont évolué, permettant une couverture mondiale en temps réel. Saint-Lys Radio a donc fermé ses portes en 1998. Cependant, son rôle reste gravé dans l’histoire maritime et dans la mémoire des marins et des radioamateurs. La station a contribué à la sécurité de nombreuses personnes en mer et a marqué une époque où les moyens de communication étaient bien différents de ceux d’aujourd’hui.

Pour beaucoup, Saint-Lys Radio représente un symbole de solidarité et de sécurité en mer, et son héritage se retrouve dans les nouvelles générations de radiocommunications maritimes et dans le souvenir de ceux qu’elle a aidés.

Source : https://www.bateaux.com/article/35150/saint-lys-radio-les-telecommunications-depuis-un-navire-tuees-l-avenement-des-communications-par-satellite
Source : https://www.bateaux.com/article/35150/saint-lys-radio-les-telecommunications-depuis-un-navire-tuees-l-avenement-des-communications-par-satellite

 


Les Radioamateurs : Des Alliés Précieux pour les Premières Éditions

Avant l’ère des satellites, les radioamateurs ont eux aussi joué un rôle important pour le Vendée Globe, offrant un soutien inestimable aux skippers. En contactant des stations radio terrestres à travers le monde, les navigateurs pouvaient relayer leur position, recevoir des informations météo, et rassurer leurs proches. Par exemple :

  1. Sauvetage de Titouan Lamazou en 1989
    Lors de la première édition, le navigateur Titouan Lamazou a bénéficié du soutien des radioamateurs, qui relayèrent des informations importantes lors d’incidents techniques. Ces échanges ont aidé à sécuriser son parcours, contribuant ainsi à sa victoire.
  2. Soutien lors du naufrage de Philippe Poupon en 1992
    Lors de l’édition de 1992, le navigateur Philippe Poupon a chaviré dans l’océan Indien. Les radioamateurs ont relayé des informations entre le navigateur et son équipe, facilitant l’organisation de son sauvetage.
  3. Réseau d’échange de prévisions météorologiques
    Les radioamateurs transmettaient également les prévisions météorologiques reçues de stations locales aux navigateurs, un soutien crucial face aux tempêtes des mers du Sud.

Les radioamateurs ont ainsi été des acteurs discrets mais essentiels pour les premières éditions de la course, permettant aux skippers de rester en contact malgré leur isolement.

De haut en bas et de gauche à droite : Jean-Noël Martineau, Arnaud Desmarie, Philippe Renaudin et Bernard Porecheau, membres du Radio Club de Vendée. | PAR OUEST-FRANCE
De haut en bas et de gauche à droite : Jean-Noël Martineau, Arnaud Desmarie, Philippe Renaudin et Bernard Porecheau, membres du Radio Club de Vendée. | PAR OUEST-FRANCE
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L’Évolution des Communications

Avec les progrès technologiques, les navigateurs du Vendée Globe utilisent aujourd’hui des systèmes GPS, des balises EPIRB, et des téléphones satellitaires. Les dispositifs modernes permettent aux skippers de se connecter en temps réel avec leur équipe, de recevoir des bulletins météo, et même de partager leur aventure avec le public. Malgré cela, les radioamateurs continuent de jouer un rôle indirect. À travers des réseaux d’écoute et de veille, ils suivent les grandes courses de voile, discutant des dernières nouvelles sur des plateformes comme le RRF (Réseau des Répéteurs Francophones).

Pour En Savoir Plus

Le Vendée Globe est bien plus qu’une course : c’est une aventure humaine et technologique, un défi extrême où se mêlent courage, détermination et passion pour l’océan. En 2024, les skippers perpétuent cette tradition d’excellence et d’endurance, continuant d’inspirer les amoureux de la mer à travers le monde.


En conclusion, ces échanges entre Saint-Lys Radio, les skippers du Vendée Globe et les radioamateurs étaient véritablement uniques. Pour ceux comme moi, qui débutaient en tant que SWL, ces moments passés à l’écoute des fréquences de Saint-Lys Radio étaient magiques. Je restais des heures, captivé par les voix, les messages de détresse ou de simple soutien, et les transmissions en code Morse, chaque échange évoquant l’immensité de l’océan et le lien invisible qui unissait ceux en mer à ceux sur terre. C’était une expérience fascinante et inoubliable, marquée par l’audace, la technique, et un sens de la solidarité rare. Aujourd’hui, bien que les communications aient évolué, je suis avec assiduité la course sur Internet, retrouvant toujours avec émotion l’esprit du Vendée Globe et la passion de la mer.

 

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2 Comments

  1. Bonsoir Jean-Bernard, ici 14FRS2632, mais avec de le persévérance je peux maintenant dire ici F4LFU 😉
    Je viens de découvrir ce bel article et le site qui l’accompagne !
    Merveilleux partages
    Je te souhaite d’obtenir ton examen, et faire QSO prochainement 😉
    Mes mentors on été F4HTZ le radioscope, et F6KGL…. et les copains du radio club local F6KQL 😉

    Fais signe si tu passes par Dijon 😉
    Mes bonnes 73s
    Sébastien

    • Bonjour Sébastien
      Merci pour ton message et tes encouragements. Cela sera avec plaisir quand je passerai sur Dijon y ayant vécu de nombreuses années, j’y retourne régulièrement.
      Les révisons avancent bien et j’espère à bientôt sur le Mont Poupet.
      73′

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